Un apprenti comme un poisson dans l’eau

 

L’agence tous risques des poissons !

Mathis fait partie de la première cohorte de BTSA GPN à la MFR de Anse. Il travaille assidûment pour l’entreprise Giroud pêche, qui s’échine à proposer des solutions douces de pêche aux filets et de pêche électrique pour des suivis piscicoles et des prélèvements de sauvetage lors de travaux dans les cours d’eau et sur les barrages.

 

Suivi télémétrique des poissons : big brother chez les truites

Suite à un contournement sur la Gère (Isère) (le contournement sert à faire passer les poissons au-dessus d’un obstacle type seuil, digue, cascade, etc.), Mathis a participé à la pose de puces sur truites et chabots pour vérifier l’efficacité de l’aménagement. Il s’agissait de poser des transpondeurs RFID après avoir récupéré les poissons en pêche électrique.

La pêche à l'électricité est mise en œuvre dans un objectif scientifique : suivis annuels des populations et des communautés de poissons, ou approche de types Indice poisson rivière ou indicateurs mono spécifiques saumon, anguille, truite. Une anode est plongée dans l’eau et crée un courant qui fait remonter les poissons en surface. Ceux-ci sont alors capturés par des opérateurs à l’aide d’épuisettes. Ils sont ensuite délicatement placés dans des bacs, avec un agent déstressant, avant d’être pesés, mesurés, inspectés.

Les transpondeurs RFID posés ici présentent l’avantage d’avoir une durée de vie illimitée pour une petite taille, et permettent de marquer un grand nombre d’individus de toute taille. Cet outil est utilisé dans les campagnes de marquage/recapture, ou dans le suivi d’ouvrages de franchissement équipés de portails de détection. En effet, désormais, chacun des 884 poissons marqués en 4 jours sur 6 kilomètres, seront suivis s’ils passent sous un portail de détection, en amont de la zone de pêche.

Il n’y a alors plus qu’à vérifier si les poissons passent facilement vers l’amont (les truites, par exemple, vont vers l’amont pour se reproduire).

Les chabots, eux, sont marqués car on connaît encore peu de ce poisson qui ne nage pas (il ne possède pas de vessie natatoire, organe gazeux, comme les autres poissons) et qui semble vivre leur vie sur de très petits espaces.

                                 

                                 

Giroud pêche, l’entreprise au service du poisson

Si son activité d’origine était la pêche professionnelle, cette petite entreprise a su se faire un nom dans le monde scientifique et dans toute la France. Fédérations de pêche, bureaux d’étude, organismes publics (OFB, CNR, EDF), font appel à cette structure qui a su, grâce à un savant mélange de savoirs empiriques et de nouvelles technologies, prendre le virage de la modernité. Il s’agit d’un partenaire fidèle de la MFR dont on est particulièrement fier.